Une
pièce sonore à même la vie, sur place et dans l'activité,
négociant peu à peu des micros rencontres avec les gens
d'ici, usagers, travailleurs. Une expérience partagée
sur l'écoute et la place du corps dans l'environnement sonore
d'un Bâtiment-monde, offrant une lecture singulière des
lieux.
Les Bâtiments-monde ont
leurs places publiques, leurs lacs, leurs oasis, leurs vues panoramiques,
leurs échappées, leurs zones de flou et interstices, leurs
dessous et trous noirs… Leurs lieux de rencontre, leurs jardins
secrets et leurs habitants… Bref, une vie à parcourir,
une randonnée en intérieur.
Le travail, espace commun
À Tarbes, Ici-Même s'est invité dans deux lieux
de travail en activité pour une occupation temporaire et des
mises en situation à partager publiquement. Plusieurs séjours
in situ dans ces deux sites ont costruit deux points de vue
sonores qui pourraient être le début d'une collection de
paysages sonores à poursuivre. Écouter et ralentir, pratiquer
notre art sonore aux côtés de ceux qui travaillent, se
mettre en travail à vue, fabrique un décalage d'usage
inattendu et de nouvelles perspectives.
les machines et les voix
repérer l’espace et ses textures sonores, ses reliefs et
ses temporalités / négocier avec ceux
qui l’occupent, le premier venu et la hiérarchie / se faire
accepter / doser la distance et l’empathie, question d’équilibre
/ négocier,
respecter, mordre les limites / se faire raconter et enregistrer / capter
du son et le diffuser dans l’espace sonore “réel”
au plus près des oreilles des spectateurs-écoutants /
glisser du micro au haut-parleur, couper le son, augmenter le son existant
/ brouiller les pistes entre le fond et le premier plan / prendre le
temps de raconter des histoires dans ces espaces dédiés
à la productivité (seulement à la productivité
?)