Deux jours au train Fantôme

Une proposition d'Ici-Même [Gr.] et fondcommun
les 10 et 11 février 2012
au Train Fantôme, 23 avenue de Vizille à Grenoble
images, voix, sons dehors et dedans, à boire et à manger

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Enfin ! la soirée diapos tant attendue des marches de Constellation les 30 septembre et 1er octobre derniers, la sortie du dernier numéro de fondcommun [et puis, la situation précaire du Train Fantôme”]* ; trois raisons pour se réunir à nouveau.

*voir rectificatif

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vendredi 10
• ouverture des portes à 13h

venez nous voir, nous avons plein de choses à vous raconter (voir rectificatif ci-dessous)

• 19h
Retour d'expérience
Constellation : les 30 septembre et 1er octobre 2011, dans le cadre
des Rencontres-i, une centaine de marcheurs – munis “d'objets exploratoires” – ont traversé l'agglomération grenobloise suivant cinq trajets différents pour converger aux Moulins de Villancourt.
Suivre la ligne / négocier le passage / faire le mur / dormir dehors / longer l'autoroute / traverser la rivière…
Regard en sons, images et textes mixés sur cette “traversée disséminée”

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samedi 11
À l'occasion de la sortie officielle #1 du dernier numéro de la revue fondcommunorgane de presse problématique [pendant à la campagne électorale de la présidence de la république française, 64 pages, NB, 5 000 exemplaires]. un prolongement en acte — approfondi, recontextualisé, déplacé, activé, accroché... — de la publication papier.

• à partir de 16h (en continu)

Suggestion de paysages pour une extinction des faits
un accrochage de Tito Gascuel

Self-service
distribution continue et “gratuite” du dernier numéro de la revue fondcommun

Wandering rocks s'inspirant du 10ème chapitre de l'Ulysse de James Joyce, décrivant l'agitation urbaine de Dublin, Stéphane Le Mercier propose une lecture en 18 vignettes du dernier numéro de l’organe. Diffusion radiophonique (26 minutes).
Réalisation : Xavier Thomas / Radio Grenouille.

18 h
S.C.U.M. Manifesto de Carole Roussopoulos et Delphine Seyrig (1976, N/B, production Les Insoumuses, 28 minutes). Avec en arrière-plan des informations télévisées, lecture / mise en scène du texte de Valerie Solanas (écrit en 1967). Une proposition des Instants Vidéo (Marseille).

Opératour 1 par Ici-Même
[Gr.]“Dé-stocker juste à temps, faire la place à d'autres mots et satisfaire notre besoin de dire.”
Conversation découpée, à flux tendu.

En quatrième vitesse, un survol du dernier numéro de la revue fondcommun (15 minutes), ou les dessous de ce qu'on voit mal et de ce qu'on n'a pas encore lu, par la rédaction de l'organe.

Better Game, Better Life Images parlées, 19 minutes par François Deck. Après une résidence à Shanghaï, dans le dernier mois de l’exposition universelle dont le slogan était : Better City, Better Life, cette projection interroge ce meilleur. Ces images parlées mêlent différents genres : depuis des plans de Citizen Kane, projetés à l’issue d’une activation du jeu “Agencer l’improbable” traduit en mandarin, à une action - non programmée - sur les terrasses du centre d’activités “1933” captée par un téléphone portable et sonorisée en direct par les rafales de pétards tirées par un public i
mprovisé.

Débat
(au moins l'espace pour)

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soupe et bar

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Actualité brulante [et rectificatif]

Rappel : Train FantômeTrain Fantôme est un projet d'Ici-Même [Gr.] qui s'est construit à l'échelle d'une petite maison de 115m2 située le long des rails, avenue de Vizille à Grenoble et que nous louons à la ville. Notre désir est de faire de notre lieu de travail, (atelier et siège social) un lieu de recherche, d'expérimentation et de croisement artistique. Ici-Même [Gr.] vit et travaille au Train Fantôme à Grenoble et transporte ses créations dans de nombreuses villes en France et à l'étranger. Nous aimons accueillir chez nous comme nous sommes accueillis ailleurs. Les modalités de séjour au Train Fantôme se co-construisent avec chaque artiste ou équipe artistique, venus de plusieurs villes. Résidences de recherche « sur mesure », centre de documentation ouvert au public (l'Hypermédiathèque), lieu d'écriture, lieu de rencontre et point de départ d’explorations et dérives urbaines, atelier ouvert, le Train Fantôme est déjà en actes. Train Fantôme est repéré, localement et nationalement, comme un lieu hybride d'expérimentation artistique: programme d'invitation d'artistes depuis 2010, soutien du Fonds Social Européen en 2011, en partenariat avec la DRAC Rhône-Alpes… Bref, les choses se construisent à notre rythme, à notre échelle, nous avons une chaudière depuis un an seulement !

[rectificatif]
Ouf ! Nous ne sommes pas mis à la porte !
En décembre dernier, la ville nous annonçait son intention de vendre le bâtiment et de ne pas renouveler notre convention (soit trois mois avant la fin de la dite convention). Après maints courriers et courriels et un peu de "battage médiatique" local, nous avons rencontré le nouveau directeur des affaires culturelles de la ville de Grenoble, pour aborder le sujet de notre lieu de travail en priorité. Pour la première fois depuis longtemps, nous avons rencontré un interlocuteur à la mairie qui nous a posé des questions précises et a semblé être à l'écoute, sur un mode d'échange et non exclusivement de défensive. Finalement, la mairie renouvelle notre convention sur les mêmes bases que précédemment – soit une convention d'occupation précaire d'un an, renouvelable dans la limite de trois années – nous sommes bien sûr soulagés de ne plus être dos au mur et voulons être optimistes quant à la possibilité d'une reprise de dialogue intelligent avec la municipalité. Cependant, la précarité de notre logement demeure, pour un loyer élevé par rapport au modeste soutien que nous accorde par ailleurs la ville de Grenoble ; quelle reconnaissance réelle de notre démarche artistique et de notre importance dans l'agglomération ? Comment solliciter nos autres partenaires institutionnels pour développer le projet "Train Fantôme" dans cette situation ? Nous ne pourrons nous satisfaire tellement plus longtemps de cette situation trop fragile quant à notre implantation grenobloise … Affaire à suivre.