vendredi
10
• ouverture des portes à 13h
venez nous voir, nous avons plein de choses à vous raconter (voir
rectificatif ci-dessous)
• 19h Retour
d'expérience
Constellation : les 30
septembre et 1er octobre 2011, dans le cadre des Rencontres-i,
une centaine de marcheurs – munis “d'objets exploratoires”
– ont traversé l'agglomération grenobloise suivant
cinq trajets différents pour converger aux Moulins de Villancourt.
Suivre la ligne / négocier
le passage / faire le mur / dormir dehors / longer l'autoroute / traverser
la rivière…
Regard en sons, images et textes mixés sur cette “traversée
disséminée”
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samedi
11
À l'occasion de la sortie officielle
#1 du dernier numéro de la revue fondcommun
— organe de presse problématique [pendant à
la campagne électorale de la présidence de la république
française, 64 pages, NB, 5 000 exemplaires]. un prolongement en
acte — approfondi, recontextualisé, déplacé,
activé, accroché... — de la publication papier.
• à partir de 16h (en continu)
Suggestion de paysages pour une extinction
des faits
un accrochage de Tito Gascuel
Self-service distribution continue et “gratuite”
du dernier numéro de la revue fondcommun
Wandering rocks s'inspirant du 10ème chapitre
de l'Ulysse de James Joyce, décrivant l'agitation urbaine
de Dublin, Stéphane Le Mercier propose une lecture en 18 vignettes
du dernier numéro de l’organe. Diffusion radiophonique (26
minutes).
Réalisation : Xavier Thomas / Radio Grenouille.
18 h
S.C.U.M. Manifesto de Carole Roussopoulos et Delphine
Seyrig (1976, N/B, production Les Insoumuses, 28 minutes). Avec en arrière-plan
des informations télévisées, lecture / mise en scène
du texte de Valerie Solanas (écrit en 1967). Une proposition des
Instants Vidéo (Marseille).
Opératour 1 par Ici-Même [Gr.]“Dé-stocker
juste à temps, faire la place à d'autres mots et satisfaire
notre besoin de dire.”
Conversation découpée, à flux tendu.
En quatrième vitesse, un survol du dernier numéro
de la revue fondcommun (15 minutes), ou les dessous de ce qu'on voit mal
et de ce qu'on n'a pas encore lu, par la rédaction de l'organe.
Better Game, Better Life Images parlées, 19 minutes
par François Deck. Après une résidence à Shanghaï,
dans le dernier mois de l’exposition universelle dont le slogan
était : Better City, Better Life, cette projection
interroge ce meilleur. Ces images parlées mêlent
différents genres : depuis des plans de Citizen Kane, projetés
à l’issue d’une activation du jeu “Agencer l’improbable”
traduit en mandarin, à une action - non programmée - sur
les terrasses du centre d’activités “1933” captée
par un téléphone portable et sonorisée en direct
par les rafales de pétards tirées par un public i
mprovisé.
Débat
(au moins l'espace pour)
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soupe et bar
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Actualité brulante [et rectificatif]
Rappel :
Train FantômeTrain
Fantôme est un projet d'Ici-Même [Gr.] qui s'est construit
à l'échelle d'une petite maison de 115m2 située le
long des rails, avenue de Vizille à Grenoble et que nous louons
à la ville. Notre désir est de faire de notre lieu de travail,
(atelier et siège social) un lieu de recherche, d'expérimentation
et de croisement artistique. Ici-Même [Gr.] vit et travaille au
Train Fantôme à Grenoble et transporte ses créations
dans de nombreuses villes en France et à l'étranger. Nous
aimons accueillir chez nous comme nous sommes accueillis ailleurs. Les
modalités de séjour au Train Fantôme se co-construisent
avec chaque artiste ou équipe artistique, venus de plusieurs villes.
Résidences de recherche « sur mesure », centre
de documentation ouvert au public (l'Hypermédiathèque),
lieu d'écriture, lieu de rencontre et point de départ d’explorations
et dérives urbaines, atelier ouvert, le Train Fantôme est
déjà en actes. Train Fantôme est repéré,
localement et nationalement, comme un lieu hybride d'expérimentation
artistique: programme d'invitation d'artistes depuis 2010, soutien du
Fonds Social Européen en 2011, en partenariat avec la DRAC Rhône-Alpes…
Bref, les choses se construisent à notre rythme, à notre
échelle, nous avons une chaudière depuis un an seulement
!
[rectificatif]
Ouf ! Nous ne sommes pas mis à la porte !
En décembre dernier, la ville nous annonçait son intention
de vendre le bâtiment et de ne pas renouveler notre convention (soit
trois mois avant la fin de la dite convention). Après maints courriers
et courriels et un peu de "battage médiatique" local,
nous avons rencontré le nouveau directeur des affaires culturelles
de la ville de Grenoble, pour aborder le sujet de notre lieu de travail
en priorité. Pour la première fois depuis longtemps, nous
avons rencontré un interlocuteur à la mairie qui nous a
posé des questions précises et a semblé être
à l'écoute, sur un mode d'échange et non exclusivement
de défensive. Finalement, la mairie renouvelle notre convention
sur les mêmes bases que précédemment – soit
une convention d'occupation précaire d'un an, renouvelable dans
la limite de trois années – nous sommes bien sûr soulagés
de ne plus être dos au mur et voulons être optimistes quant
à la possibilité d'une reprise de dialogue intelligent avec
la municipalité. Cependant, la précarité de notre
logement demeure, pour un loyer élevé par rapport au modeste
soutien que nous accorde par ailleurs la ville de Grenoble ; quelle reconnaissance
réelle de notre démarche artistique et de notre importance
dans l'agglomération ? Comment solliciter nos autres partenaires
institutionnels pour développer le projet "Train Fantôme"
dans cette situation ? Nous ne pourrons nous satisfaire tellement plus
longtemps de cette situation trop fragile quant à notre implantation
grenobloise … Affaire à suivre. |
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