Nous sommes passés cet hiver au festival ANTIGEL de Genève pour un travelling le long de la ligne de tram entre Genève et Anemasse. Une création kiné-sonore (également radiophonique) à écouter en déplacement – ou un déplacement à écouter.

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une saison au Train fantôme

chantier ouvert

Hypersujets
Samedi 8 mars 2014
de 10h30 à 13h

Le Train Fantôme, atelier et laboratoire d'Ici-Même accueillait Vincent Bonnet pour une semaine de recherche autour de son travail Hypersujets.

Photographe, éditeur, artiste, iconoclaste, Vincent Bonnet s'intéresse à l'image, à ses conditions d'apparition, à ses territoires d'action, à ses usages vernaculaires et à ses enjeux de production. Son projet au long cours est de constituer une archive vivante, un fond d'images efficientes et critiques, qu'il cherche à inscrire dans le champ social et politique. Il tente d' opérer des sorties et des déplacements : de l'art vers l'action, de la bêtise vers la réflexion et de l'œuvre vers le travail commun.
Au Train Fantôme il poursuivra, en terme de prises de vue, ce chantier Hypersujets amorcé depuis plusieurs années*.

*Fin avril 2007, les prémisses...
“La campagne des élections présidentielles est en train de se terminer. Quelque chose m’insupporte dans les discours médiatisés des candidats. Je prends mon vieux boitier Rolleiflex et je pars tirer le portrait de tous les candidats — là, où je croise tous les jours leurs visages silencieux : sur les panneaux électoraux de mon quartier. Une pratique d’exorcisme. J’ai continué en pointillé, ce travail de portraits de personnalités publiques en l’ouvrant à d’autres champs — publicité, spectacle, media, show-business etc.” VB

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résidence

résidence de recherche_1ere partie
du 14 au 20 avril 2014
Fanny Martin, musicienne, Magali Albespy et Anne-Catherine Nicoladze, danseuses, au Train Fantôme pour un 1er temps de recherche.

Une recherche sur la partition comme cadre de recherche et d'improvisation possible et l'interaction entre le son et le geste. Musique concrète, danse contact, quelques accessoires trouvés en chemin et la volonté de jouer avec l'espace tel qu'il est. Elles ont d'abord été surprises par la – relative – exiguïté des lieux, elles se sont un peu esquintés les pieds avec les échardes du plancher abimé, mais elles ont vraiment été à la rencontre du Train Fantôme, esquissant une danse et une recherche sonore pour cet espace là.
Sensible, en recherche, nous attendons impatiemment la suite de ce travail.

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performance

Ma mère est un loup, mon père…

mardi 22 avril 2014
19h30
durée : 1h15
version française

créée et performée par Camilla Graff Junior (DK)
collaboration, media : Paolo Podrescu / XLterrestrials (US)
collaboration, technique : Tobias Stål (SE)

MA MERE EST UN LOUP, MON PERE… est une conférence sur des processus de guérisons. Qu'est-ce que nos animaux intérieurs et extérieurs nous disent ? Comment entrer en dialogue avec eux ? Comment, dans une relation d'amour, créer de l'espace pour l'ani...mal sauvage de l'autre ? Camilla Graff Junior aka l'ex-punk-rockeuse Mona Motel partage à travers la conférence ses expériences personnelles et des matériaux intimes : photos, vidéos, jeux et anecdotes familiaux.

Projet aidé par the Danish Arts Council, Copenhagen Performing Arts Committee, Nordic Culture Point et Fonden Harmonien. Co-production: Giraff Graff, XLterrestrials (US), Gaia Museum Outsider Art (DK) et Warehouse 9 (DK). Residences: Month of Performance Art – Berlin, Ponderosa Dance, Stolzenhagen (DE), Studenterhytta i Nordmarka, Oslo (NO), Ptarmigan, Tallinn (EE), MoKS, Mooste (EE) et Totaldobz¹e, Riga (LV).

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concert

"Sharp Claws Cats"

lundi 19 mai 2014
20h00

Le Train Fantôme improvisait l'accueil de Sharp Claws Cats, en tournée dans la région.

Un duo composé du contrebassiste David Chiesa et du violoniste Mathieu Werchowski, qui nous sont familiers à plus d'un titre, David était déjà venu en décembre 2012 jouer en duo avec Mathias Forge, accueilli précédemment en résidence, quant à Mathieu, il a participé à nos créations de 1994 à 1999 !
Tous deux militent pour une musique improvisée capable de se mêler à toutes les formes d'art et de s'immiscer dans tous les lieux de création.
Lyrique, toujours dans le son, leur musique déroule un long paysage, tantôt épuré et aride, tantôt tourmenté et hypnotique. Poussant à bout les possibilités de leurs instruments, ils cherchent, dans le jeu acoustique, la mise en vibration d'un lieu et des âmes qui l' habitent.

Sept séries d'images passant de mains en mains, de poches en cartables, à collecter, échanger et rassembler dans un album.
ni portraits d’habitants ni images “cartes postales”, L’ALBOUM! tente d’articuler différents fragments de la ville, de rapprocher des rencontres imprévues ; de manière pas trop planifiée et toujours en mouvement, dans les “flux” du Pont-de-Claix. L’improvisation fait partie de la méthode, pour rester réactif, attentif aux petits signes du quotidien, disponible à la rencontre. Ici, nous avons cherché les “points” (les moments) où “il y a foule” au Pont-de-Claix, là, nous avons rencontré des personnes, en frappant à leur porte ou en nous asseyant dans leur voiture.

Cet album d’images clôt – provisoirement, nous l’espérons – quatre saisons de compagnonnage artistique avec l’Amphithéâtre. Quatre années d’arpentage et de rencontres impromptues sur le Pont-de-Claix et parfois les communes avoisinantes. Cet album est un peu l’album souvenir de notre passage au Pont-de-Claix, souvenirs légers, glissant sur le comptoir d’un café ou sur la table d’une cuisine…
Nous avons lancé l'Alboum! dans le cadre d'Ailleurs en ville, au Pont-de-Claix, le 23 mai dernier ; il est maintenant disponible chez un certain nombre de commerçants et auprès des équipements publics du Pont-de-Claix ; après, bien sûr, il faudra échanger avec d’autres collectionneurs si vous voulez la série complète, alors… en chasse !
Si toutefois vous ne parvenez pas à "écouler" vos doublons et à compléter vos séries, envoyez vos références (images à donner et recherchées) sur le blog de l'alboum! 

Bon courage !

Moment Opératour

Ailleurs en ville

place du 8 mai 1945 au Pont-de-Claix
vendredi 23 mai, de 15h à 21h
pique-nique géant à partir de 19h

très belle journée durant laquelle nous avons proposé une déambulation pour "visiteurs étiquetés" à travers "l'Alboum! déplié" dans le centre-ville du Pont-de-Claix, comprenant passages dans des cafés et arrières-cours, jusqu'à l'entrée de la Plateforme chimique, avec une introduction par le "Chœur des monstres" des enfants de l'école Jules-Vernes. Cette déambulation se concluait (avant distribution de l'Alboum!) par un moment Opératour dans la salle du conseil municipal. Un chœur parlé à partir des "Écrits d'Agences", poursuivant le travail entamé lors des précédents Congrès des experts au Merlan Scène nationale à Marseille en 2012 et 2013. Un conseil extraordinaire riche en textures sonores et en interrogations sur la nature du langage dans le champ politique, la plupart des spectateurs-citoyens présents n'était jamais entrés dans la salle du conseil, rencontres étonnées mais curiosité et intérêt encourageants.

Domeniche da Rei

Venaria Reale
8 juin 2014

Nous étions, le 8 juin dernier à la Venaria Reale, près de Turin (Italie) – imposant palais du XVII-XVIIIe siècle et institution culturelle partenaire de l'Amphithéâtre – pour un "décadrage de point de vue" en son et déplacement, à l'occasion d'un "Dimanche de roi", évenement régulier regroupant plusieurs équipes artistiques, programmé par la Venaria. Cette manifestation clôturait quatre saisons d'un compagnonnage fructueux avec l'Amphithéâtre du Pont-de-Claix.

formation

Paysage supersonique

FAI-AR / Formation Avancée et Itinérante des Arts de la Rue
du 23 juin au 11 juillet 2014
Marseille et ses environs

Les Fondamentaux sont des séquences de formation de trois semaines basées sur l'apprentissage de savoirs spécifiques aux arts de la rue et sur leur mise en œuvre au cours d'expérimentations in situ. Cette année, la FAI-AR ouvrait deux de ses Fondamentaux à des stagiaires qui se sont joint aux 16 Apprentis de la 5e promotion de la formation supérieure. Nous avions donc une paysagiste et une chargée de production du secteur culturel parmi nos 18 stagiaires.

Le Fondamental 5 - Exploration sonore était une immersion. Une immersion dans un territoire mais aussi dans une pratique et au sein d'un collectif. Pendant trois semaines, nous avons entouré les artistes en formation. A nos côtés, ils ont partagé une approche artistique et au-delà, une manière de fonctionner, une organisation qui allie sensibilité individuelle et projet commun.
Cette composition entre singularité et récit partagé avait pour point de départ des zones d'activité délimitées, que les artistes ont observé, arpenté et analysé selon un protocole exploratoire éprouvé. À l'écoute des rythmes, des flux, de la densité du paysage urbain ils ont échangé leurs perceptions sensorielles. Au cœur du processus, la question sonore (acoustique, amplification, détournement) est à la fois un outil de récolte et de mise en récit d'une fiction issue du territoire.

...et aussi avec nous, en nous, l'actualité du mouvement des intermittents : à notre échelle et à notre mesure "collectif de cession FAI-AR" en plein mois de juillet : une écoute, une oreille, un débat, une action et plusieurs manifestations.

plus d'infos sur : FAI-AR

Bâtiments Monde

Le Parvis scène nationale Tarbes Pyrénées
Tarbes, du 29 septembre au 11 octobre 2014

Une pièce sonore à même la vie, sur place et dans l'activité, négociant peu à peu des micros rencontres avec les gens d'ici, usagers, travailleurs. Une expérience partagée sur l'écoute et la place du corps dans l'environnement sonore d'un Bâtiment-monde, offrant une lecture singulière des lieux.
Les Bâtiments-monde ont leurs places publiques, leurs lacs, leurs oasis, leurs vues panoramiques, leurs échappées, leurs zones de flou et interstices, leurs dessous et trous noirs… Leurs lieux de rencontre, leurs jardins secrets et leurs habitants… Bref, une vie à parcourir, une randonnée en intérieur.

Le travail, espace commun
À Tarbes, Ici-Même s'est invité dans deux lieux de travail en activité pour une occupation temporaire et des mises en situation à partager publiquement. Plusieurs séjours in situ dans ces deux sites ont costruit deux points de vue sonores qui pourraient être le début d'une collection de paysages sonores à poursuivre. Écouter et ralentir, pratiquer notre art sonore aux côtés de ceux qui travaillent, se mettre en travail à vue, fabrique un décalage d'usage inattendu et de nouvelles perspectives.

les machines et les voix

repérer l’espace et ses textures sonores, ses reliefs et ses temporalités / négocier avec ceux
qui l’occupent, le premier venu et la hiérarchie / se faire accepter / doser la distance et l’empathie, question d’équilibre / négocier,
respecter, mordre les limites / se faire raconter et enregistrer / capter du son et le diffuser dans l’espace sonore “réel” au plus près des oreilles des spectateurs-écoutants / glisser du micro au haut-parleur, couper le son, augmenter le son existant / brouiller les pistes entre le fond et le premier plan / prendre le temps de raconter des histoires dans ces espaces dédiés à la productivité (seulement à la
productivité ?)

un projet d’édition en cours

Conversations déplacées

Un livre présentant environ 400 pages dactylographiées : les "Écrits d’Agence", des écrits bruts, un texte-matière, réalisé durant "l’Agence de conversation", dans plusieurs villes, de 2002 à 2012. Ces documents seront accompagnés d’un appareil éditorial (index de mots-clés, glossaire, explicitation du processus…) en cours d’écriture.

Résidence d’écriture
du 29 octobre au 3 novembre 2014
La Marelle Villa des auteurs, Friche la Belle de Mai, Marseille
afin de poursuivre l’écriture d’un appareil éditorial accompagnant ces documents bruts et en préambule à une résidence d'un mois en mars 2015.